Quand face à l’horizon
Mon regard perdu
Vole par-dessus les flots
En des paysages lointains ou imaginaires,
Ramène-moi,
Mon âme.
Vole par-dessus les flots.
Ramène-moi en ces terres brûlées,
Où une pluie fertile
Apporte l’espoir, la vie et l’espoir.
Ramène-moi mon âme
En ces terres éprouvées,
Où tant de batailles se sont déroulées,
Où un souffle vivifiant
Apporte le vent de la transformation et du changement.
Ô mon âme, reviens à moi.
Ces espaces fleurissent, s’étendent
Et seul, je ne sais pas
Si je serais capable d’accueillir tout ça.
Mon âme,
Reviens-moi.
Ces ailes de lumière
Sont le soleil de mes terres.
Ta clarté, ta claire lumière,
Est le ciel où fondent mes résistances et mes pensées.
Et soudain, je reviens à moi.
Tu ne m’avais jamais quitté.
C’est mon esprit qui s’était égaré, au-delà des flots.
Soudainement tu m’éclaires,
Et alors,
Rayonnant,
Ce n’est que moi qui étends mes bras.
Mon cœur,
A l’infini.
Car elles sont miennes aussi,
Ces resplendissantes ailes.