Fleur de cristal
- Stéphane Boistard
- 1 oct.
- 4 min de lecture

Bonjour,
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Merci pour les Tips, les dons qui me soutiennent concrètement et facilitent mon travail. Merci pour les nombreux messages d’encouragement. Merci du fond du cœur.
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Je vous écris encore depuis le Pérou, car je reviens d’un temps de connexion sur un lieu sacré nommé « la pierre des Anciens ».
Dans la Vallée Sacrée, « Anciens » peut avoir différentes significations. Il peut s’agir de personnes âgées ayant atteint une certaine sagesse.
Il peut aussi s’agit de montagnes dont on peut connecter l’esprit et recevoir des soins, des messages, des guidances, du soutien…
Il peut aussi s’agir d’êtres pétrifiés, ces visages que l’on voit dans la roche (ou dans les arbres), qui sont dans le monde physique une émanation de leur présence dans d’autres dimensions, à qui aussi on peut connecter et demander soins, messages, guidances, protections…
Finalement, « Anciens » peut aussi désigner des êtres vivant dans une autre dimension, comme par exemple des peuples extra-terrestres. Ayant été plus présents à des époques anciennes, ayant aussi partagé des savoirs, des objets ou des technologies, ces peuples des étoiles font aussi partie des « anciens ». Afin d’être contactés, ils ont laissé des portails ouverts à celles et ceux qui ouvrent leurs portails intérieurs.
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Dans la spiritualité des montagnes andines, on parle parfois de « réveil », ou « d’éveil » un peu comme on pourrait l’imaginer en occident. Mais en fait, il ne s’agit pas de la même chose. Bien souvent un occidental qui chemine vers « l’éveil » va imaginer que le personnage que nous croyons être va progresser vers un mieux-être et vers moins de souffrance, voire une joie ou une paix constante que l’on nommerait « éveil ».
C’est pour cela que la spiritualité andine utilise souvent le terme « ouverture » à la place de « éveil ».
L’ouverture concerne un mouvement qui donne moins d’importance à la matérialité (physique ou mentale), moins d’importance aux sensations corporelles, et plus d’attention aux messages visionnaires (intuition, visions, messages auditifs, etc.).
Cette ouverture est possible grâce à un alignement du corps avec l’âme et l’esprit (la partie pensante de l’âme, qui est reliée, non séparée, non localisée…).
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Car l’ouverture de l’espace visionnaire, qui va de pair avec l’ouverture du cœur (et la diminution des histoires et jugements qui inondent le mental) permet d’accéder à une forme d’amour simple et puissant. Un amour qui ne dépend pas de nos histoires, mais qui est simplement connecté, canalisé à l’intérieur de soi, et qui se déploie simplement par canalisation.
Dans ces montagnes, l’humain a la possibilité de se connecter à chacun des 3 mondes (le monde d’en haut, le monde du milieu et le monde d’en bas). Par canalisation. Par changement d’anciens programmes mentaux ou physiques qui empêchent les connexions. Puis le cœur s’ouvre, l’esprit se connecte.
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        Non seulement nous pouvons connecter à des esprits de la nature ou du ciel, mais aussi nous pouvons les accueillir en nous. Les « canaliser ». Pas forcément pour recevoir un message, ou un soin, mais simplement pour les accueillir dans notre espace intérieur.
Car ce chemin spirituel est une connexion de plus en plus forte à un espace. Et cet espace a une porte. Une petite porte qui est comme une fleur. C’est notre cœur. Une fleur sensible qui perçoit dans différents mondes. Une fleur qui s’ouvre au gré des rencontres et connexions. Qui peut se fermer aussi.
Cette fleur est à la fois le cœur de notre corps, et à la fois le cœur de notre âme. Un organe que nous partageons dans nos deux corps. Celui de chair et celui de lumière. Et à chaque pas, à chaque intégration, c’est un peu comme accorder notre cœur à l’éternité et à l’invisible. Lui offrir une autre qualité.
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        Notre cœur a la capacité de fleurir. Acceptant sa nature sensible, reliée à différents mondes, à différents niveaux de l’être, quelque chose se passe. Cette fleur mystérieuse, laisse ses pétales s’ouvrir un à un. Un cœur qui se nourrit de chaque rayon d’amour comme une lumière vibrante qui vient lui parler. Et progressivement, cet amour multidimensionnel s’épanouit. La fleur s’ouvre. Et un parfum à nul autre pareil en émane. C’est le parfum de la pure bonté ou du pur amour.
        Les premiers pétales sont parfois durs à ouvrir. Comme si elles étaient faites de ce métal dont on fait les armures, et si longtemps en place qu’elles ont de la rouille à leur base. Mais une fois les plus durs pétales ouverts, le mouvement ne peut jamais s’arrêter. Jusqu’aux dernières pétales, les plus près du centre, les plus proches du cœur de la fleur. Des pétales faites de cristal pur. Fines et transparentes, qui ont un lien particulier avec la lumière. Oui, la fleur évolue, se transforme, tout comme le jardin où elle fleurit. Car tout l’être est sensible à ces changements quand ils adviennent. Jusqu’aux plus fines pétales cristallines, celles qui suivent les pétales scintillants d’or.
        Et l’être en chemin sent son cœur s’ouvrir. Chaque pétale qui tombe est comme une petite mort, un abandon sans retour, une étape et un passage. Chaque mue et métamorphose de l’être est une magie qui nait et s’active.
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        Je souhaite à chaque être de sentir cette ouverture de pétales. Cette éclosion d’un cœur, qu’il soit blessé, fermé ou ouvert. Chaque cœur a la possibilité de fleurir si nous le remettons entre les mains du Grand Jardinier, cet être invisible qui apporte lumière, douceur, une eau divine, et surtout des paroles inaudibles d’une langue qui vient de la terre et des étoiles, une langue qui fait ouvrir tous les cœurs.
        Alors volontairement, nous pouvons offrir nos cœurs de fleurs, acceptant chaque changement, accueillant chaque pas sur notre chemin spirituel, et sentant que tous ces pas, tous ces changements, laissent émaner un parfum si bienfaisant.
Les esprits de la Terre et du Ciel aiment ces parfums des cœurs qui s’ouvrent et nous encouragent à laisser nos fleurs s’ouvrir. Ils aiment ces parfums, cela les fait entrer en vibration, en reliance, et ensemble nous formons une vaste trame de paix, d’amour et de bonté.
Et sur Terre, cela fait fleurir les fleurs de la nature, qui répondent en écho coloré et parfumé à tous ces mouvements de lumière.
Et les Anciens, du Ciel et de la Terre, se rassemblent autour de feux magiques et de sources d’abondance, heureux pour cette humanité qui fleurit.