Galactiques
- Stéphane Boistard

- 12 oct.
- 8 min de lecture

Bonjour,
De retour en France après ce voyage à la rencontre de la spiritualité andine, je souhaitais vous partager certaines réflexions. Ce sera l’objet de quelques lettres, avant d’aborder la spiritualité de nos forêts occidentales.
Et je remercie tous les soutiens et dons qui permettent de faciliter ces partages via les infolettres et les zoom.
De retour en Europe, je regarde un peu en arrière et je vois avec une autre perspective ce que j’ai rencontré au Pérou. Comme cela n’existe pas forcément chez nous, je vous en parle dans ces infolettres.
Parmi ce qui m’a touché, c’est d’entendre parler, puis de contacter, le mouvement « Galactiques ». Ce mouvement existe dans 56 pays, et est bien implanté en Amérique du Sud. À ce jour, il n’est pas représenté en France.
Le monde « extra-terrestre » est actuellement assez ignoré en France, voire dénigré. C’est souvent un sujet « tabou ».
Dans d’autres cultures, il est au cœur des connaissances et enseignements.
Par exemple, dans de nombreux pays il existe des lieux qui permettent de connecter avec ces civilisations d’une autre dimension. Ces lieux sont des « portails » qui permettent de connecter, de recevoir des soins ou des messages avec ces civilisations extra-terrestres.
Ces lieux ont des gardiens, des portiers… qui souvent sont des gardiens de sagesse ou des guides spirituels pour leur peuple.
Le mouvement « Galactiques » est issu du constat que l’enseignement moderne, principalement tourné vers l’énergie mentale coupe les enfants et les jeunes de leur âme et de leurs capacités ou de leurs connaissances spirituelles (vies passées, liens avec la Terre et les esprits de la Nature, lien avec les Anciens vivant dans d’autres dimensions, lien avec d’autres peuples cosmiques…). Depuis la fin du vingtième siècle, les âmes qui s’incarnent avec une « mission de reconnexion spirituelle » sont de plus en plus nombreuses. Et les décalages avec les systèmes d’apprentissage intellectuels sont de plus en plus grands.
Alors des groupes se forment pour accompagner les jeunes âmes à reconnecter avec leur essence. En gros, le chemin de désapprentissage et de déconditionnement que de nombreuses personnes font durant leur cheminement spirituel est raccourcit en modifiant son éducation.
Là où l’éducation occidentale moderne part du principe qu’un enfant est un être né un jour et qui va mourir un autre jour, qu’il est un prénom, a une situation sociale, des capacités intellectuelles… le mouvement « galactiques » part du principe (assez généralisé dans les spiritualités indigènes) qu’un enfant est une essence, c’est-à-dire un être spirituel, qui comme tous les êtres vit plusieurs incarnations (pas forcément humaines ou terrestres), et que son essence spirituelle est connectée à ses vies passées (ou futures), connectée à une source d’amour et d’énergie, et que cette essence est profondément reliée à tout ce qui vit. Momentanément incorporée dans ce corps, cette essence ne meurt pas avec le corps, mais continue son voyage, continue sa vie.
Les sens et la rationalité sont à un certain niveau de perception de la réalité, et l’essence (l’âme) a la capacité de percevoir au-delà de la réalité tangible et immédiate. Et aussi la capacité de se relier à des vibrations diverses et variées (esprits de la nature, vibrations de paix, lumière solaire, messages d’autres dimensions ou galaxies, etc). Cela passe par une forme de médiumnité, par de la télépathie … et ce qui était alors centré et réservé à certains êtres au sein de diverses communautés indigènes, restant dans le secret de ces communautés, s’ouvre à des êtres hors communauté.
Un peu comme les enseignements bouddhistes qui étaient réservés à des moines dans les Himalayas s’est ouvert au monde, d’autres voies spirituelles s’ouvrent au monde, car les visionnaires de diverses tribus sentent cet élan. Ils sentent que la Terre, ou des messagers d’autres plans, invitent à ces partages spirituels.
Des rendez-vous sont donc organisés, de façon formelle ou discrète, sur des lieux, pour que des enfants rencontrent des Anciens et s’ouvrent à leur sagesse. Ou bien que ces enfants s’ouvrent à d’autres formes d’apprentissages, en connectant à des lieux vibratoirement forts. Ils sont donc préparés, puis ils connectent, tout comme dans certaines tribus d’Amérique du Nord la quête de vision était proposée pour discuter avec l’invisible et certains esprits protecteurs ou enseignants.
Des mentors accompagnent ces enfants dans divers pays, à la rencontre de lieux, de sages et de magiciens.
Parallèlement, certains êtres qui ont des liens privilégiés avec des peuples extra-terrestres évoquent aussi leurs liens, et ce que ces relations permettent concrètement.
Tout comme des contacts se font par certains médiums avec des âmes désincarnées (défunts), des médiums (ou « canal ») ont des contacts avec ces peuples de l’espace. Et cela participe aux enseignements de ces nouvelles âmes, ou de la « nouvelle humanité ».
Contrairement à nos essais de nous relier, de découvrir ce qu’est notre nature spirituelle après avoir touché notre nature matérielle, il est proposé aux enfants et jeunes d’explorer et d’expérimenter une autre forme de réalité, non déconnectée, mais profondément reliée, empathique, sensible et emplie de spiritualité. Au-delà d’apprentissages, les jeunes sont invités à développer leur sensibilité, à développer leurs dons médiumniques, et à se relier pour se sentir en « cohérence ».
Ce mouvement « galactiques » accompagne aussi les parents, car les structures d’éducation au sein de la famille peuvent parfois dérouter les parents qui ne sont pas préparés. Ou qui ont choisi de vivre dans la matérialité. Car les enfants concernés ont besoin d’un certain environnement sécurisant pour se développer. En gardant leur sensibilité, leur ressenti et leur besoin de cohérence.
Les enfants galactiques qui ne sont pas accompagnés développent des états de tristesse, d’isolement, de dépression, de stress, d’anxiété, d’hyper activité…et de nombreux jeunes et adultes qui ne reconnectent pas avec leur famille d’âme peuvent fortement être affectés.
Bien sûr, évoquer cela dans un pays dont l’éducation est principalement tournée vers la matérialité, peut paraître décalé. Le mode éducatif de notre pays est assez isolé du reste du monde.
En Islande et dans certains pays du nord de l’Europe, par exemple, les enfants savent très tôt qu’on ne jette pas l’eau de la serpillère devant la porte, car vivent là des esprits protecteurs du foyer. Ou quand des classes de l’éducation nationale péruvienne visitent le site archéologique de Ollantaytambo (vallée sacrée), le professeur évoque sans sourciller Hanach Pacha (le monde d’en haut), Kay Pacha (le monde du milieu) et Uku Pacha (le monde d’en bas). Ces trois mondes étaient au cœur de la spiritualité inca, cet empire plus grand que l’empire romain, qui fonctionnait sans monnaie, ni livres ni écrits. Un peu comme les celtes, avec trois mondes, et dont les écrits sont inexistants.
Hanach Pacha, le « monde d’en haut », dont un des messagers est le condor, est aussi en lien avec les êtres extra-terrestres.
Sur un même lieu, on peut donc voir un instituteur parler de ce monde d’en haut à certains élèves, et à d’autres moments, des accompagnants inviter les enfants à se connecter à ces mondes et de partager en cercle ce qu’ils ont vécu.
Car dans certains enseignements contemporains, les enfants ne sont pas considérés comme des ignorants qu’il s’agit d’instruire par des concepts, mais ils sont plutôt perçus comme des êtres capables de connecter, parfois plus facilement et rapidement que des adultes, et de délivrer des messages au groupe avec lequel ils fonctionnent.
Un peu comme une tribu où chacun peut recevoir un message. Que ce soit d’ailleurs d’une pierre levée dans un édifice bâti, comme d’un feu auquel chacun est invité à « connecter », ou une rivière.
Dans ce principe de partage, un enfant handicapé ou autiste est aussi « performant », voire plus capable, qu’un enfant sans handicap. Car ce qu’il porte, c’est la qualité du cœur, et pas celle de la tête.
Le temps de partager ces connexions est arrivé. Des guides spirituels partagent avec leurs visiteurs, quels que soient leur âge, les connexions étroites qu’ils entretiennent avec les « apus ». Les esprits qui vivent dans les montagnes, dans les lacs et rivières, dans les cascades, dans les animaux, dans le feu ou le soleil, dans les galaxies lointaines…
Au-delà des enfants, nous sommes tous invités à nous rappeler notre qualité « galactique ». Ce chemin de reliance. Ce chemin de retour à l’amour. Au-delà de nos pensées sur notre perception de ce qu’est un humain ou ce qu’est la Terre. Au-delà de nos histoires et de nos jugements. Au-delà de ce que nous percevons de la réalité. Il est temps de s’accepter. D’accueillir nos incohérences et notre manque d’amour. Notre isolement et notre manque de reliance. D’accueillir tout ce qui nous indique que nous manquions de cohérence. Puis de revenir à cette cohérence. Une cohérence emplie de reliance. Vibrante. Une reliance qui nous rappelle cette qualité lumineuse que nous sommes et d’inspirer les êtres qui nous entoure avec un simple rayonnement d’amour. Il est temps de donner un exemple heureux et relié aux jeunes générations. Il est temps de retrouver le sens des tribus vibratoires, où la communauté est à la fois humaine et non humaine.
Il est temps de regarder au-delà de nos propres intérêts, de nos propres limites, et d’observer attentivement les enfants, les animaux, les montagnes et les étoiles. Il est temps d’écouter ce que nous dit l’invisible. Et humblement, d’ouvrir en nous les portes de la confiance et de l’amour. Car ce ne sont pas de petites portes. Les portes de nos cœurs sont les portes géantes d’un monde vivant. D’un monde de lumière.
Il est temps de manifester ce monde de reliance.
Apprendre à ne plus vivre pour soi, mais vivre pour la vie. Être une manifestation de la vie elle-même.
Chacun est un monde. Chacun d’entre nous porte des mémoires d’elfes, des souvenirs de fleurs. Pas de fleurs rencontrées un jour dans un jardin, mais d’une fleur dont on se sent si proche qu’on a la certitude d’entre rentré en lien fusionnel avec elle. D’avoir été touché par son esprit au plus profond de notre mémoire. Que nous en sentons la présence si forte que nous savons qu’un jour nous sommes entrés dans la présence « fleur ».
Chacun porte en soi ces présences. Des connexions uniques. Elfes, fées, anges, êtres sombres, nous portons en nous tant de présences, tant de connexions, tant de manifestations, que nous pouvons offrir un monde entier dans notre présence. Chaque être est en soi une galaxie. Un soleil. Une étoile non pas lointaine, mais une étoile proche. Chaque étoile est une galaxie. Un soleil. Et chaque être humain, potentiellement, est aussi une galaxie et un soleil. Chaque rayon qui émane de nous est une présence qui nous traverse.
Si nous ré-apprenons à nous connecter à cette essence, nous sommes prêts à vivre. Nous sommes prêts à laisser la vie jaillir en nous et autour de nous, comme un rayon de soleil, comme une source cristalline. Nous apprenons à écouter le murmure du vent dans les feuilles d’arbres, et à sentir les graines qui germent sous la terre. Nous ré-apprenons à sentir la vie. Il n’y a pas d’âge pour cela. Ni même de compétences particulières.
Cela commence par un premier pas. Par une première connaissance. Savoir que nous sommes des êtres spirituels. Une essence qui peut penser, sentir, percevoir, au-delà du corps. Au-delà des concepts. Une essence qui se rappelle et revient à sa nature éternelle.
En guise de conclusion, voici les paroles d’un de mes amis, à propos de ce qu’il perçoit de notre éducation occidentale moderne : « Si vous restez trop attachés à vos perceptions de la matière et vos histoires humaines, vous passez à côté de ces trésors qui habitent au plus profond de vous. Vous passez à côté de ces relations à ce qui vibre de plus lumineux, de plus proche de votre essence même. Vous passez à côté de l’expérience pour laquelle vous vous êtes incarné : être l’être merveilleux que vous êtes. »
Je nous souhaite de devenir ces trésors brillants de l’humanité. De nous « réveiller », de réveiller notre nature profonde et de vibrer avec les trames merveilleuses de l’invisible, et de participer à la grande joie qui se déploie sans retenue dans toute la nature et dans le jaillissement de la vie à chaque instant.

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