Sagesse d'enfant

 Bonsoir,

     J’étais à CuraSana, ce lieu sacré dans la forêt, avec mon fils de cinq ans. Il a commencé à parler des arbres, de la nature, de Dieu… Sous le charme du lieu et de ses propos, je lui ai demandé si je pouvais noter. Son débit était régulier, et j’ai noté ce que j’ai pu. Je vous le partage ici. C’est le message d’un enfant des temps modernes, avec son langage. Je vous laisse libre d’interpréter à votre guise.

     Comme je l’avais interrompu pour savoir si je pouvais noter, je lui ai posé quelques questions pour relancer sa parole. Je vous certifie que je n’ai pas changé le moindre mot de ses paroles, ni cherché à diriger ou embellir, ce sont bien celles d’un enfant de cinq ans.

     Je n’écris pas pour que vous ayez une opinion sur cet enfant, ou sur ses paroles, mais pour vous partager ce qu’il a à partager aux adultes, en toute simplicité, depuis ce lieu sacré de CuraSana.

C’est quelques jours après être allé voir le dessin animé « le Roi des rois » au cinéma. Ce dessin animé l’a profondément touché, comme une mémoire qui se reconnectait…

— Ce que tu me dis depuis tout à l’heure, d’où cela vient-il ?

— Ce sont des choses que je retiens depuis ma naissance et qui veulent sortir.

— Je vais commencer à noter, comme je te l’ai demandé. Qu’est-ce que je peux noter ? Qu’est-ce que tu dirais si devant nous, là, dans la forêt, il y avait des personnes pour t’écouter ? Qu’est-ce qu’un enfant de ton âge (5 ans) voudrait dire à ces personnes ?

— Les enfants de Dieu, c’est nous. Mais vous savez pas que Dieu était le grand parent du Christ.

— Qu’est-ce que tu veux dire par là ?

— Depuis ma naissance je retiens un gros souvenir de Dieu.

On a oublié la lumière de Dieu. Les humains ont oublié Dieu.

— C’est quoi « Dieu » pour toi ?

— Dieu est un champ énergétique de haute vibration et on le retrouve en allant très profondément dans notre cœur.

— Tu peux préciser ?

— La lumière de Dieu, pour la trouver, restez dans votre cœur.

— Comment sait-on que l’on a trouvé la lumière de Dieu ?

— Avec cette lumière vous sentirez ce qui est méchant ou gentil.

Ce qui est méchant c’est un piège.

Ce qui est gentil, faut pas éviter.

— Tu sais que je suis un adulte, est-ce que tu as quelque chose à dire en particulier aux adultes ?

— Les enfants ont beaucoup de souvenirs de Dieu. Et vous aussi quand vous étiez enfant vous aviez des souvenirs de Dieu. En grandissant, petit à petit, les adultes oublient le souvenir de Dieu.

— Tu me parles beaucoup de Dieu aujourd’hui. Comment est-ce qu’un adulte d’aujourd’hui pourrait connecter à ce que tu dis ?

— Le Christ grandissait dans le désert. Dans une vie, tu vas dans le désert. Puis tu retournes dans la vie où y a qu’on habite. Il faut aller au désert pour grandir.

— Tu veux dire aller dans le vrai désert, ou bien s’éloigner des sollicitations habituelles ?

— Si tu peux, tu vas dans le désert, où il n’y a pas d’arbres. Mais si tu ne peux pas y aller, tu vas là où il n’y a personne.

— Un autre message pour les adultes ?

— Pour comprendre les enfants, les adultes doivent retourner dans leur cœur.

— Comment fait un adulte pour retourner dans son cœur ?

— Retournez dans leur passé. Pour les adultes, retourner dans le passé. Et ils comprendront les enfants.

— Tu peux m’en dire plus ?

— Retourner dans le passé pour redevenir un peu enfant. Et alors les enfants du passé donnent des conseils et boum, on comprend Dieu.

Même rencontrer des enfants morts. Et les retrouver vivants.

Pour laisser la magie de Dieu opérer.

— Ok. Je note ce que tu me dis. Et donc, ça suffit ?

— Non ! Après revenez dans le présent. Et voyez si ça a changé.

— Et si ça n’a pas changé ?

— Si ça a pas changé, retournez dans le passé. Retournez beaucoup dans le passé.

Il me montra la forêt et continua :

— L’air est une chose dans le passé. Si vous retournez dans le passé, vous retrouvez ce qui a été détruit.

D’abord on reconnaît rien du tout en revenant dans le présent.

Après plusieurs voyages, avec la magie de Dieu, on reconnaît tout. L air, les arbres...

Il faut se réhabituer dans le présent.

— Et tout ça, ça amène quoi ?

— Ça rend plus heureux. — Ah oui… D’accord. Je comprends. Alors il faut aller dans le passé. C’est le seul moyen ?

— Les prières pareil. Ça aide les gens à faire ce qu’il faut.

Si on claque des doigts et on pense que d’un d'eux coup le monde est en vie, ça marche pas.

Il faut du temps.

— Ok, je comprends. Il faut du temps. Persévérer. Tu as autre chose qui vient ?

— La vie est belle. Il faut expliquer ces choses aux personnes.

— Je veux bien partager cela. Comment est-ce que je fais ? Je peux partager aux personnes qui lisent les écrits que je fais sur internet ?

— Tu peux partager ça aux gens que tu rencontres ou qui te lisent. Ils ont oublié. Ça va leur rappeler. S’ils se rappellent, les énergies négatives, la peur, les parasites, la colère, le stress... vont se dissoudre dans l’invisible. Disparaître. Retourner dans la lumière. Et toutes ces choses pas cool vont devenir rayonnants.

— Tu crois que ça aussi je le note ? Pour le partager ?

— C’est important. Faut qu’ils aient confiance dans leur cœur et qu’ils sachent qu’ils vont y arriver.

C’est difficile. C’est dur. Mais ils peuvent y arriver.

     Bonne soirée,

     Stéphane