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Nouveau Printemps


Bonjour,

 

Je reviens vers vous après une courte absence. Peut-être le temps d’intégrer cette énergie printanière.


Ces derniers jours, entre cueillette de bourgeons et feux de « nettoyage » et de connexion à l’esprit du feu, j’ai reçu un nouvel enseignement.

En effet, j’ai repris la cueillette de bourgeons, et parallèlement, notre petite tribu qui a acheté une ferme dans le Vallon Magique s’est mis en mouvement, en commençant par nettoyer CuraSana et la ferme. Très en lien avec notre amie Sara Luz, gardienne de tradition au Pérou (Vallée Sacrée).

Et face au feu, je sentais ces nettoyages et ces allègements se faire. D’un feu à l’autre.

J’entendais en arrière-plan, dans l’espace de mes pensées « j’ai 28 printemps », « j’ai 35 printemps », « j’ai 72 printemps », etc.  Je n’avais encore jamais vraiment prêté attention à cette phrase.

En regardant le feu, j’entendais ces voix qui parlaient d’âge et de printemps. Des voix venues de l’invisible.

Je sentais pour la première fois, avec ce feu printanier, qu’il y avait quelque chose de particulier.

 

Au printemps, c’est le moment où nous faisons sortir le feu. C’est-à-dire que les feux que nous allumons dans nos foyers durant la saison froide va dehors. Nous passons du feu de la cheminée (ou du poêle) au feu dans la clairière. Et nous ne nous rassemblons plus devant le feu, mais bien autour du feu. C’est une autre relation qui arrive. Et d’autres chants.

Le feu printanier est aussi un ingrédient majeur du « grand nettoyage de printemps », car il vient brûler ce qui est brûlable. Ce qui ne sert plus : en bois, en tissus…cela va dans le feu.

 

Et je n’avais encore pas fait la relation avec les bourgeons qui avec l’élément eau allongent leurs bourgeons et extirpent les nouvelles pousses des écailles brunes de l’ancien bourgeon. Ces écailles tombent laissant émerger des cellules nouvelles. Un nouveau programme. Un nouveau printemps.

Et je sens que l’esprit du feu, et l’esprit de l’eau, nous accompagnent. Pour un nouveau printemps. Pour laisser ce qui est passé. Sclérosé. Obsolète. Quel que soit notre âge physique. Car il n’y a pas d’âge pour le nouveau. Pour connecter à la Terre mère, pour connecter à l’esprit du feu. À l’esprit de l’eau. Il n’y a pas d’âge.

À chaque époque de la vie, il y a un nouveau départ possible. Peut-être que l’entrain n’est pas le même, que la fougue de la jeunesse est plus modérée avec la sagesse des années, mais le printemps est là. Dans la roue des saisons, il a une place majeure.

C’était dans les traditions anciennes le début de l’année.

 

C’est le bon moment pour s’accueillir. Regarder les peurs, les schémas si habituels remonter à la surface car ils veulent être offerts au feu. Laisser la place à une nouvelle énergie. Plus heureuse. Plus en lien avec la vie. Avec le vivant. Spontané.

 

Il peut y avoir un brouillard. Car dans la conscience collective, il y a une sorte de brouillard qui ne permet pas de voir à moyen ou long terme. Pas forcément de perspective. Et parfois même de l’isolement. Certains me témoignent de ce brouillard. Et j’y ai moi-même plongé ces derniers jours pour aller voir. Cela colle à la peau parfois. Englue les pensées. Limite l’entrain. Fait ressortir nos lourdeurs… C’est bon signe. Si nous sentons cela aussi, c’est bon signe. Quelque chose souhaite changer au plus profond de nous-même. Nous sommes reliés aux énergies printanières qui appellent la vie au plus profond de notre être. La vie qui veut se manifester dans ce qu’elle a de lumineux. De rayonnant.

Ce n’est plus le temps des distractions. Ou des grands enseignements. C’est le temps des changements intérieurs. Et du rayonnement.

 

Nous sentons bien au fond de nous-même, dans cet espace intérieur auquel nous seuls avons accès, qu’il y a un appel à la cohérence. Une cohérence non pas avec nos pensées qui parfois vont dans tous les sens. Mais une cohérence avec cet amour, cette lumière, cette joie, qui ne demandent qu’à jaillir. Qu’à rayonner. Car nous avons droit à cela. Comme les arbres, les fleurs, les animaux, les sources dans la montagne, qui ne dépendent pas des « lois humaines ». Le point de référence de tout ce qui vit, c’est la vie elle-même. Pas les limitations ou les règles mentales. La Vie. Et elle nous invite à ce jaillissement. À suivre l’esprit de l’eau. Et devenir une nouvelle pousse.

Et aussi suivre l’esprit du feu. Apprendre de nouveaux chants. Des chants qui relient au feu. Des chants de gratitude pour la Terre. Des chants de paix entre les êtres, et de joie.

C’est le moment de chanter ensemble ce nouveau printemps de l’humanité. Notre humanité dans ce qu’elle a de profondément solaire.

         Nous avons mis tant de printemps pour devenir l’être que nous sommes maintenant. Et aujourd’hui, avec ce nouveau printemps, où en sont nos rêves, nos projets, nos intuitions.

Un nouveau printemps, comme un nouveau départ. Une nouvelle lumière. Une vie à déployer.

 
 
 

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