Nous sommes déjà ensemble

Merci pour vos messages. Je vais pouvoir proposer Zoom bientôt.

Grâce à cette pause de Zoom et autres activités informatiques, je me suis posé plus longuement. J’ai passé plus de temps dans la nature.

J’ai remarqué quelque chose : ces infolettres vous invitent dans mon univers. Car j’ai clairement perçu que nous vivons ensemble.

J’ai perçu à certains moments, ces derniers temps, à quel point la multidimensionnalité était accentuée pour moi.

Oui, nous sommes des êtres vivant en plusieurs dimensions. Et je ne comprends pas pourquoi la dimension de la matérialité est tant mise en avant, avec le sérieux et la rigueur qui l’accompagnent si souvent. Tant de sérieux. Tant de recherche de contrôle, de perfectionnisme, d’idéaux… tant d’idées…

Et pourtant, il suffit de vivre.

Lorsque cela est possible, lorsque nous savons qu’il n’y a pas de réel danger à court terme, il suffit de suivre ce flux, ce courant aérien qui nous porte vers des perceptions si intenses.

Nous sommes des explorateurs du ciel, pilotes émérites, et nous croisons dans ces courants aériens tous types de pensées, de projections, de programmes mentaux ou de vieilles mémoires. Tels des oasis en plein vol, nous pouvons voir cela. Il nous est même permis de poser notre zinc sur un nuage et de rester un temps avec ces formes pensées, ces histoires que nous croyons si réelles.

Mais ce qu’est un être humain est bien plus que cela. Bien plus que la matière dense ou ces histoires qui peuplent des nuages.

Nous sommes des pilotes de l’esprit. En suivant les courants aériens, nous sommes capables de percevoir la beauté d’une fleur, et l’instant suivant, le reflet de l’eau et du soleil sur un tronc d’arbre. Comme c’est beau. Comme c’est simple. Même si les nuages restent en suspension dans l’air, le flux principal reste limpide.

J’étais en train de suivre ce flux, de sentir la nature, quand j’ai vu sur ma droite un espace qui m’attirait. Ce n’était pas un nuage de mes histoires personnelles. C’était autre chose. Une lumière particulière dans le ciel. Alors j’y suis allé.

Mieux qu’en avion, j’ai juste eu besoin de concentrer mon attention. Et je me suis déplacé jusqu’à ce point du ciel.

Le ciel est peuplé de paysages et d’êtres, beaucoup plus que sur Terre.

Je suis arrivé dans un espace verdoyant. Une sorte de grande clairière. Il y avait là de nombreux êtres, et je sentais émaner de ces personnes une bonté particulière. Cette bonté émanait des personnes, mais aussi de l’air autour de nous. J’ai senti de la bonté, de la douceur, et globalement nous étions dans une atmosphère de pur amour.

En me promenant dans cette vaste clairière, j’ai vu des personnes assemblées qui chantaient. Un peu plus loin, d’autres méditaient ou priaient. Et je vous ai vu là. Dans la clairière.

Les êtres avec lesquels nous sommes liés par la prière, par des relations bienveillantes, vivent dans des espaces qui sont des prémices de paradis. Nous nous retrouvons là. Oui, vous y étiez, comme il y avait des amis de longue date, et certains êtres défunts avec lesquels je continue à discuter. Mon oncle tant aimé, mon amie Évolène, qui m’a tant inspiré, était là avec son mari Jean Claude. Ils nous avaient rejoint depuis leurs ciels de lumière.

Certains étaient même venus avec des animaux.

J’ai appris lors de ce moment que nous pouvons réellement aller dans de tels espaces. Ils ne sont pas fictifs. Ils sont juste moins palpables. Le parfum d’une fleur ne permet pas de toucher la fleur, mais de voyager dans son univers.

Nous pouvons voyager dans ces dimensions-là. Sans formation particulière. Il s’agit juste de se rendre disponible. De préparer notre vol dans ces espaces que nous allons découvrir. Et en termes de préparation, là aussi c’est assez simple : de la disponibilité. Laisser le temps filer sur l’horloge, laisser les urgences qui n’en sont pas, et se poser un instant. Assis, allongé, sur le sol, sur un hamac, sur la terre, sur les racines d’un arbre ou le sable d’une plage, chacun a ses espaces qui se présentent quand l’envol est programmé. Le lieu se présente.

Comme un envol, il y aura juste une petite impulsion. Lorsque nous sommes prêts, lorsque nous sommes posés, il y a juste une impulsion. Et nous y sommes. Nous volons dans une autre dimension. Il y a toutes sortes de nuages au début, des nuages pensées, des nuages perceptions, des nuages histoires, des nuages émotions… toutes sortes de nuages qui se présentent à gauche, à droite, et parfois juste devant nous au dernier moment. Et nous pouvons traverser tout cela. Laisser ces nuages parfois denses autour de la piste de décollage nous barrer momentanément la vue. Pas de problème. Nous les traversons. S’il le faut, nous ferons de multiples tentatives.

Mais arrive un temps, on ne sait pas comment, on ne sait pas quand, où nous nous retrouvons à voler dans le ciel. Dans les ciels plus dégagés. Et nous voyons des parts de nous-même qui sont déjà là. Qui n’ont pas quitté le ciel pendant que nous sommes en train de vivre une expérience d’incarnation. Des parts qui veillent dans le ciel. Nous les retrouvons. Nous pouvons les intégrer.

Lorsque je me suis retrouvé dans la clairière haut dans le ciel, je me suis vu prier. J’étais assis là, dans l’herbe, en cercle avec d’autres personnes, et nous étions en train de prier. J’ai tout de suite pensé « mais c’est étrange de se voir à l’extérieur ! Je suis à la fois en train de visiter cette clairière, et à la fois en train de prier. C’est étrange ! Et comment savoir ce qui se passe dans la tête de ce double en train de prier ? »

Aussitôt, j’étais à l’intérieur de ce double qui priait. Je sentais ses prières. Je sentais des êtres invisibles que je n’avais pas senti auparavant. Des êtres qui nous entouraient et priaient avec nous. J’ai senti des bulles de lumière qui montaient dans le ciel de la clairière. Et j’ai senti que dans le cercle il n’y avait pas que des priants, mais aussi les personnes vers qui étaient adressées ces prières.

J’ai senti tout cela. J’ai aussi senti beaucoup de paix. Et cette lumière douce. Si rassurante. Si enveloppante. Elle faisait partir de la prière. À la fois son origine et son déploiement.

Je suis resté un instant dans ce corps de prière.

Puis je suis sorti et j’ai continué un court instant à observer cette clairière d’un autre angle de vue.

Rien ne pourra nous enlever cela. Cette multidimensionnalité. La seule chose qui peut nous en écarter momentanément, c’est que le monde de la densité soit si absorbant, soit parce que nous sommes en danger réel, soit parce que nous sommes en danger imaginaire, soit parce que nous avons suffisamment de sujets de distraction pour absorber notre énergie spirituelle.

Or il est temps de se réapproprier cette énergie spirituelle.

J’ai eu la vision qu’une nouvelle révolution allait bouleverser l’humanité. Une révolution aussi importante que internet et les objets associés (ordinateurs, téléphones mobiles..). C’est l’arrivée globale de l’intelligence artificielle. Nous allons connaître un changement majeur dans le monde. Cela a déjà commencé.

J’ai eu la sensation que cela était déjà en train de se déployer à grande échelle. Une trame métallique, d’ondes particulières.

Il ne s’agit pas d’avoir peur, ou de s’agiter, mais de regarder les choses en face.

Pour écrire un livre, il me faut plusieurs mois d’écriture, puis de correction, de mise en page, etc. Avec l’intelligence artificielle, il est désormais possible d’écrire un livre en une journée. Le matin vous donnez des mots clés à votre ordinateur, le soir vous avez la version numérique et la version papier, avec ou sans fautes (cela aussi est à choisir).

Je me pose de réelles questions quant à ce que je peux apporter dans ce contexte, notamment pour les enfants qui naissent avec ces technologies en place.

La meilleure réponse que je trouve est de continuer à prier. Et surtout de se rassembler. Autour d’un feu. Paisiblement. De tisser des trames ici sur Terre et dans les ciels de lumière.

Je trouve merveilleux ces avancées technologiques qui nous invitent à nous positionner. À voir comment nous retrouver. Nous rassembler. Prier et méditer ensemble. Chanter ensemble. Vibrer ensemble avec la Terre et faire descendre la lumière du ciel à travers nos êtres emplis de bonté.

Écouter les arbres. Ils ont tant à nous apprendre. Accueillir les êtres féeriques, ils ont tant à nous partager.

Nous sommes des portails vers l’invisible. Nous sommes aussi ces explorateurs du ciel, depuis ici-bas. Sur Terre. C’est notre camp de base. Notre point de décollage et d’atterrissage, en attendant de revenir à des aérodromes célestes.

Alors apprenons à voler à travers les nuages et les vents contraires. Apprenons à sentir la beauté de la vie, la beauté du monde, la beauté de ce qui est. Et ramenons cela au sol. Rencontrons-nous dans le ciel et sur la Terre. C’est si simple. Si accessible. Sans nécessité de technologie particulière.

Dans la nuit des temps, brillent des étoiles. Ces étoiles sont nos présences. Nos cœurs solaires. Prêts à laisse jaillir des rayons de paix, de joie et de lumière.