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Toujours cela


Parfois il y a des « vous » qui séparent. Qui mettent de la distance entre les personnes. Il y a « vous », et il y a « nous » ou « moi ». Les uns et les autres.

Et parfois il y a ce « vous » qui inclut. Qui rapproche. Qui balaye les notions de distance. Comme lorsque nous recevons ces messages en provenance de l’éternité.

 

« Vous avez le droit, et la possibilité, de vivre l’éternité. De la connecter ici et maintenant.


L’éternité ne dure pas indéfiniment, contrairement à vos définitions humaines. Il ne s’agit pas d’un temps fini qui se comparerait à un temps infini.

L’éternité est une plongée dans un espace ouvert. Sans limite de temps. Sans notion de temps. Car le temps n’existe plus. Il n’a pas de limites. Il est lui aussi ouvert.


Car oui, vous avez accès aux terres d’éternité. Aux terres où la mort elle-même n’existe pas. Ces terres où se rassemblent vivants et trépassés, dans une éternelle étreinte. Dans une éternelle lumière. Un soleil qui brille avec tant de douceur et à la fois tant d’intensité, que rien ne peut l’interrompre.


Vous avez accès à ces terres d’éternité dès à présent. Il vous suffit d’accueillir cela. D’accueillir l’idée même d’un espace. Et nous sommes là. Présences lumineuses prêtes à vous rejoindre. Prêtes à vous accueillir. Prêtes à vibrer avec vos plus hautes vibrations. Et progressivement, à force de tentatives, sans efforts, juste un relâchement progressif, nous nous rejoignons.


Comme un souffle. Comme un soupir. Un abandon de ce qui pèse et d’un seul coup devient autre. Présent à cette lumière qui a toujours été là. Présent à cet espace sans forme et qui pourtant peut prendre forme. Pré fleuri où des pommiers heureux offrent des fleurs de bonheur.

Vous rejoignez ces terres d’éternelle jeunesse, ces espaces d’éternelle lumière. Divines explorations de ces paysages qui se déploient devant vos yeux d’éternité. Paysages de fleurs, d’arbres et de lumières. Presque des paysages de cette Terre, avec tout ce qu’elle a de plus lumineux. Car ces terres ne sont que des reflets de la lumière. Ces terres vivent dans ces lieux entre le ciel et la terre. Dans un espace autre. Dimension de l’Ouvert. Dimensions qui nécessitent un envol. Une dissolution volontaire. Et alors, lâchant avec ce qui retient, lâchant avec ce qui contient, nos impératifs deviennent des options lointaines. « je dois faire ceci » devient une phrase qui se dépose délicatement parmi les étoffes trop longtemps utilisées. La seule chose qui se doit, c’est cette étrange sensation qu’une part se dépose, et qu’une autre s’ouvre.

 

Vous devenez les ailes qui se déploient. Et l’espace s’ouvre. Il y a toujours un espace qui s’ouvre quand des ailes se déploient.

 

Volontairement, sentez cette ouverture. Comme une séparation de ce corps alourdi qui s’abandonne et devient espace. Étendant ses ailes sans limites. Et vous n’avez qu’à percevoir. Sentir par bribes. Sans même chercher à saisir. Sans chercher à accompagner le mouvement. Car ils se fait tout seul. Naturellement. Comme un oisillon sort de sa coquille, vous savez ce qu’il y a à faire. Vous le savez, car cela se fait. Un savoir sans savoir. Un savoir qui vient du néant. Qui vient de la lumière.

Vous devenez cet espace qui grandit. Démesurément. Et ces ailes de l’infini vous amènent sur des rivages et des prairies, sur des perceptions et des sensations, qui sont pur ressenti. Pure présence. Pleine. Rayonnante.

 

Vous avez accès à cela. Ce sont les portes ouvertes du temps présent.

 

Bien sûr, certaines présences voudraient faire peser sur vos ailes de lumière. Elles voudraient s’accrocher ou faire chuter. Mais il y a des lieux secrets où vous savez vous retirer. Des lieux qui échappent à la matière. Qui échappent aux noirceurs, tant dans ces lieux la noirceur elle-même est lumière. Et même si vous arrivez parfois fragilement, ou en apparence un peu abîmés, ou parfois brisés, il y a cet éclat de lumière. Un éclat qui rappelle et ramène à cet ouvert. Et tout ce qui pesait revient lourdement à la terre. Depuis les espaces de parfaite lumière, des mains secourables et heureuses reçoivent les élans débutants. Et enseignent la lumière.

 

Ces espaces d’envol sécuritaire sont dans la forêt, au creux de votre lit ou proche d’une rivière. Il n’y a pas de lieu précis. Quand c’est le moment, vous sentez l’élan. Et vous êtes au bon endroit. L’endroit de l’envol. De l’ouverture des ailes de lumière.

Un cygne blanc écarte ses grandes ailes et la terre pousse légèrement vers l’ouvert. Et l’instant suivant, vous y êtes. Sans trajet.

 

Sentez ce que cet espace vous amène. Sentez dans ce corps les trajets de la lumière. Sentez aussi les paysages de ces espaces de lumière. Car ils ont une présence ces paysages. Ils sont habités. Ce sont des espaces d’enseignement. Vous y apprenez ce que vous êtes vraiment. Pour ensuite le laisser vivre. Dans le temps. Dans la temporalité le temps d’un instant. Allers-retours de plus en plus fréquents, il arrive un moment où s’installe un peu plus cet espace dans votre présent. Où les brèches du temps laissent fuser la lumière. De plus en plus fréquemment. Car il y a un quelque chose qui aime cet état. Qui savoure la lumière. Qui s’offre à ce qui a toujours été. Ce qui a toujours été ce « moi ». Un infini espace ouvert et empli d’amour et de lumière. Vous avez toujours été cela.

 
 
 

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